Mon Post Partum

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Un an après être devenue maman, je crois que je peux aborder le sujet du post partum. Quel est donc ce mot qui fait peur? Le post partum c’est la période après l’accouchement jusqu’au retour de couches. On l’appelle le quatrième trimestre. Il dure plus ou moins longtemps selon chaque femme. Et se vit différemment selon chacune. On en parle à outrance depuis quelque temps. Longtemps restée dans l’ombre cette période que traverse chaque jeune maman peut être plus ou moins joyeuse. Maintenant on en parle de façon décomplexée. Pour tout vous dire c’est tellement de façon décomplexée que ça me faisait peur. Que ça soit les articles, les témoignages ou encore les podcasts, à croire c’est à celle qui le pire postpartum. Après vous avoir raconté mon accouchement, je vous raconte donc mon post partum.

Mon Post Partum

Alors oui c’est bien de dire que traverser une période pas facile, voire une dépression après un accouchement ce n’est pas anormal. C’est même la réalité pour beaucoup de femmes. Mais pas toutes. À force de le voir et l’entendre partout, je me suis préparée à traverser une période pas très fun. J’ai donc accouché et je suis rentrée chez nous. Et alors j’ai attendu chaque signe de fatigue, de trop plein d’émotions, de tristesse en me disant “ça y est le postpartum arrive”.

Mais après 1 an être devenue maman, je peux le dire, le post partum ça peut aussi bien se passer. Avoir un bébé c’est quelque chose d’indescriptible, on passe par tellement d’émotions et de sentiments contraires. Le corps est mis à rude épreuve entre les 9 mois à fabriquer un être humain. Les heures pour le faire sortir. Les imprévus. Puis ensuite un quotidien rythmé par ses besoins et son bien-être. Le tout en devenant une maman et en redécouvrant son nouveau corps de femme.

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Bilan port partum : Mon moral

Comme je vous l’ai dit, j’avais tellement entendu d’horreurs à propos du post partum que j’attendais ça comme un coup de massue. Mais rien de tout ça. Des responsabilités, 100% de nouveautés pour moi qui ne m’était jamais occupée d’un bébé, un peu de stress. Mais pas de tristesse. De la fatigue oui. Des limites à ma patience, ça oui. J’ai finalement dédié toute ma patience à mon fils. Les débuts n’ont pas été simple car Isaac pleurait beaucoup. J’ai eu des journées entières à devoir le garder dans mes bras, puis des soirées décharges ou encore coliques. Ça clairement c’est prenant et ça fait peur. J’avais peur de ne plus en voir le bout. Mais finalement ça passe, comme on nous le répète “tout finit par passer”. Mais quand on est dans la phase en question ça peut sembler interminable.

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Un seul conseil: faites-vous confiance. Et faites ce qui vous semble bien et vous fait du bien. Exemple tout bête, on m’a rabâché de préparer le fameux mois d’or (le premier mois durant lequel la maman doit prendre soin d’elle et de son bébé et ne rien à avoir à faire d’autre). Sauf que MOI, préparer des plats à mettre au congél, prévoir le après quand bébé sera là, c’était une source d’angoisse ++. Je n’ai donc rien prévu, on a géré à deux avec Thom, on a continué de cuisiner quand on avait envie et de commander quand on avait envie, et/ou la flemme,  et/ou pas le temps. J’avais besoin de garder un semblant de vie d’avant.

Parce que moralement ça a été ça le plus difficile: dire au revoir à notre quotidien à deux. Je l’aimais cette vie qu’on avait depuis + de 10 ans ensemble avec nos 2 chiens. Alors petit à petit me rendre compte que cette vie là n’existerait plus, cette insouciance, cette façon de ne penser qu’à nous. Que tout ça laisserait place à une vie à 3, où je suis maman avant d’être femme et amante parce que moi j’ai fait de mon fils et son bien être une priorité. D’ailleurs j’ai allaité et je me suis mis une pression sans nom à ce sujet. Je vous en parlerai dans un article.

Mais finalement le moral au beau fixe. Mon fils a été une tempête dans notre vie. Il a tout chamboulé, tout mis en désordre mais c’était pour que tout reprenne une place meilleure. Finalement un apaisement jamais connu jusqu’à présent. Alors oui il y a des moments difficiles et il ne faut pas minimiser ses sentiments. Moi ce qui m’aidait c’était de prendre Gus et d’aller marcher 1h avec de la musique à fond dans les oreilles.

Bilan post partum : Mon Physique

Ici il n’est pas question de poids ou autre. Clairement je ne me suis pas pris la tête avec ça! J’avais déjà assez de choses à penser et puis clairement avec l’allaitement je me suis focus sur une alimentation complète pour apporter tout ce qu’il faut à Isaac. Et finalement en rentrant à la maison, il me restait 2 ou 3 kilos à perdre (mais un ventre encore tout rond, comme quoi!).

Le + difficile pour moi ça a été les lochies et le retour de couches. Deux choses totalement différentes. Les lochies sont les saignements après l’accouchement. Pour chaque femme c’est différent, moi ça duré bien 1 mois. Après 9 mois sans règle on s’y habitue vite. D’autant plus qu’avec ma césarienne, l’enfer de mettre une culotte qui tombe souvent sur la cicatrice avec des couches énormes. Autant vous dire que ça a été un soulagement de rentrer chez moi et de retrouver mes culottes Her Loop et notamment ma préférée : le modèle ROMA.

Développée justement pour le post partum. Elle absorbe l’équivalent de 4 tampons. Et surtout, sa forme taille haute est magique pour envelopper tout le ventre et n’avoir aucune couture sur le ventre ou pire sur une cicatrice de césarienne. Le petit + non négligeable sa coupe est peut-être taille haute mais elle a un côté assez mignon/sexy qui fait du bien quand on se croise dans un miroir (parce la culotte filée avec la maxi couche ça fait mal) et son empiècement en plumetis transparent : sexy mama. Ça fait un bien fou de se trouver jolie même dans cette période là.

Ensuite plus rien et j’ai eu mon retour de couches à la fin de mon allaitement, donc 6 mois après mon accouchement. Et là le retour fut encore + rude: flux abondant ++, douleurs de règles comme au collège et SPM assez hard. Encore une fois j’étais bien contente de retrouver mes culottes HerLoop. Et finalement j’ai adopté Roma depuis et pour toujours. Ayant toujours eu un flux abondant, ce modèle me convient pour le mieux. Donc post partum ou non, depuis le retour de mes règles, c’est Roma chaque mois sauf les 2 derniers jours j’utilise des modèles moins absorbants car l’équivalent de 2 tampons me suffisent pour la fin de mes règles. Et avec le code MERCICLEMENTINE vous avez toujours -20% sur tout HerLoop.

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Côté corps, j’ai écouté ses besoins à savoir avec la césarienne: rester active. J’ai tout de suite au besoin de reprendre les balades avec nos chiens. Quand tout le monde me disait de ne rien faire à part m’occuper de mon fils et me reposer. J’ai du faire une sieste durant le premier mois. Je profitais de ses siestes pour le glisser dans sa poussette et aller marcher. Comme quoi, quand certaines vous diront qu’elles ont profité de chaque sieste pour en faire de même. Moi j’avais besoin de m’activer et de sentir mon corps retrouver certaines sensations.

Mes conseils pour le port partum
  • vous écoutez VOUS et votre bébé
  • ne pas s’oublier
  • ne pas hésitez à demander de l’aide quand vous vous sentez dépassée, il n’y aucune honte
  • prévoir les culottes HerLoop Roma pour les lochies et le retour de couche
  • ne pas hésiter à poser des questions aux professionnels dès le moindre doute
  • ne pas minimiser vos émotions et sentiments
  • prendre du temps pour soi : coiffeur, massage, soin, etc
  • ne pas culpabiliser, on fait de notre mieux
  • ne pas se comparer
  • si besoin, se faire suivre par un psychologue on me l’a proposé plusieurs fois à clinique suite à ma césarienne
  • accepter que l’on peut être dépassée

Et si vous avez des conseils, des retours à partager, racontez-nous tout en commentaire. Chaque expérience et vécu est précieux! Plein de bisous, à très vite par ici ♥

 

en collaboration avec Her Loop

7 Comments

  • Un bien joli article, j’ai adoré te lire !!!! Il faut vraiment que je commande des culottes HerLoop, j’en ai parlé à ma sœur, elle les a commandé et elle en est super contente, il faut vraiment que je passe commande !!! ♡

  • Très joli témoignage et sublime phrase quand tu dis que ton fils a donné une meilleure place aux choses 🥰
    C’est vrai qu’on entend bcp de post partum assez déprimants… du coup quand j’ai vécu le mien qui s’est hyper bien passé, tellement sous le charme de rencontrer ma fille, que j’en ai jamais vraiment parler. Chaque histoire est unique.
    Des bisous ♥️

  • 🥺🥺🥺 très bel article ! Et merci de souligner qu’un post partum peu être bien et doux. Beaucoup d’articles et de femmes en parlent comme d’une torture, alors que j’ai eu beaucoup de chance ici aussi tout s’est bien passé 🌸💗

  • Salut!
    Super d’avoir allaiter 6 mois! Top ! Surtout après une césarienne ce n’est pas toujours évident.
    Pour ma part, j’ai tenu 12 mois et je suis convaincu (pour avoir mené ma petite enquête d’un côté et croisé des données scientifiques de l’autre) que les femmes qui allaitent sont beauuuuucoup moins concernées par le post-partum (voire pas du tout). Tout simplement parce qu’il s’agit d’une continuité de la grossesse du point de vue hormonale. Il faut se dire que pour le corps, lorsqu’allaite pas (c’est une réponse physiologique suite à l’accouchement), c’est comme s’il n’y avait pas de bébé (sous entendu, nous l’avons perdu). C’est dur dit comme ça mais physiologiquement c’est ce qui se passe au niveau hormonal. Pas étonnant que la dépression et autres désagréments se ressentent de ce point de vue non ?
    Par ailleurs, il faut savoir que lorsqu’on allaite, on sécrète de l’ocytocine, l’hormone de l’attachement, de l’amour. Bébé en a quand il tète et la maman en bénéficie aussi. Ce que ne fait pas le lait en poudre par exemple. Pour préserver notre espèce, c’est ce que l’évolution a trouvé en autres : à la fois le retour à notre métabolisme normal se fait progressivement, à la fois nous sécrétons des substances qui favorisent notre bien-être (on sécrète aussi la nuit une substance pour se rendormir plus vite après la tétée et bébé l’ingère également).

    J’ai aussi lu ton article sur ton accouchement : ah là là, je pense qu’en effet ton accouchement aurait du se passer autrement et y’a des chances qu’il aurait du être bien plus rapide. Quand je lis qu’il fallait que tu “bouges” pour que Isaac descende et que par “bouger” il s’agissait en fait de changer de côté allongée… Comment te dire ? La gravité est dans quel sens ? Bouger pour faire descendre un bébé c’est marcher, rester debout, appuyer contre un mûr, en mouvement sur un ballon ou même assise au bord d’un lit. Le mouvement c’est la vie ! Le personnel médical a manqué de t’accompagner là-dessus tout de même.
    Ce qui m’amène à te demander si dès que tu as été installée en salle de travail tu as pu “bouger” (pour de vrai) ou bien si tu es restée allongée ? D’une c’est hyper douloureux niveau contraction car bouger dans ces cas c’est (essayer de) trouver une position qui soulage (même si ça marche pas toujours, surtout à la fin) et dans cette tentative en fait, sans s’en rendre compte on favorise la descente de bébé car ce sont dans les positions qui “soulagent” que bébé descend le mieux.
    Alors en effet, sans mouvement et bien on a un accouchement qui stagne, une (future) maman qui fatigue et ça finit avec une péridurale pour détendre la maman et son col et… assez régulièrement une césarienne quand ça s’éternise ! Au mieux la nana accouche avec une sage-femme qui lui dit qu’elle ne sait pas pousser. Ben, normal encore une fois la gravité elle est horizontale ou bien ?
    Ton début d’accouchement m’a rappelé le mien et j’ai l’impression que à partir du moment où tu es arrivée à l’hôpital c’est comme si le processus s’était arrêté

    Bref, un long commentaire de la part d’une nana qui a accouché à domicile (sans flip) de son premier en 4h30, sans épisio et sans péridurale du coup mais en ayant pu “bouger” et accoucher à 4 pattes (et pas sur le dos !!!!!) afin de préserver mes chers organes internes et mon intimité.

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